À mon arrivée, je m'attendais à quelques petits signes d'améliorations à Port-au-Prince. RIEN. Je n'arrive pas à y croire. Vivant dans le Sud d'Haïti, à 4h30 de route, je me suis dit que je n'avais pas bien regardé, pas bien vu. Je veux y retourner bientôt pour parcourir plus de rues, plus de quartiers.
Car, quelle déception!
Déjà à l'aéroport, la même attente de 2 heures pour recevoir nos bagages, le même chaos; les mêmes bâtiments craquelés, fissurés qui auraient dû d'hors et déjà être rebâtis ou du moins réparés.
Les mêmes parcs squattés par les abris de fortune des infortunés du tremblement de terre. Comment se peut-il qu'on ait pas encore réussi a mettre sur pied un système efficace pour la cueillette des ordures ?
Et ces bouchons de circulation interminables. Rien ne semble fonctionner.
Port-au-Prince est une ville impossible. L'extrême indigence de sa population conjuguée à l'inaction de ses gouvernants depuis des dizaines d'années en fait un véritable enfer.