lundi 18 novembre 2013

Retour en Haïti après 6 mois d'absence

Partir de Montréal et retourner en Haïti après six mois d'absence, c'est me réhabituer à vivre dans un pays sous-développé...

Arrivée à la mi-octobre, c'est la saison des pluies;  il pleut des cordes pendant des heures surtout la nuit mais parfois le jour aussi.  Cette année, nous nous comptons chanceux, car il n'y a pas eu de tornades ni de tempêtes tropicales.  En fait, je  vous conseille de venir en Haïti qu'à partir de décembre;  jusqu'à la fin mars, côté climat, je r é p è t e:  CÔTÉ CLIMAT, c'est presque le paradis!
Journées chaudes et ensolleillées, nuits fraîches descendant jusqu'à 18 C.

Pour moi Haïti, c'est vivre à la campagne, au milieu d'une nature luxuriante mais aussi avec les pannes d'électricité ou arrêts du service pour quelques heures ou quelques jours par la compagnie d'électricité d'état.  C 'est donc, du point de vue énergétique, essayer d'être autonome, car le système du pays est très déficient.


Nos moutons dans leur pâturage




Un jardin bien différent de celui du Québec....




C'est vivre sans possibilités de faire ses courses hebdomadaires ou quotidiennes au supermarché,
sans accès à un boucher ou une boucherie.   En fait, sans aucun magasin ni boutique vraiment organisés à moins de se taper 200 km et d'aller à Port-au-Prince.  En même temps, il est bon de constater que l on peut passer des semaines et des mois sans mettre les pieds dans un centre d'achats...

Alors, pour ce qui est de la viande, il arrive que l'on fasse appel à quelqu'un pour abattre un agneau et le débiter...  Parce que NON! On ne trouve pas de boucherie ici.




Oubliez les machines à laver automatiques, oubliez à peu près tous les appareils qui consomment
beaucoup d'électricité.  Ici nous n avons pas le choix:   nous comptons le nombre de watts consommés et quand on y réfléchit.... C'est très bien comme ça... Ça change des pays développés ou l'on dépense les énergies sans compter... Quand je vois le mode de vie de beaucoup d Haïtiens qui ne bénéficient d'aucun courant électrique pour leur faciliter l'existence ou rendre leur quotidien plus agréable, je me trouve bien chanceuse de vivre dans ce pays tout en étant très confortable...

Vivre à la campagne en Haïti, c'est une merveilleuse expérience humaine et de surcroît qui me donne la possibilité de développer mes aptitudes en horticulture et créer un environnement magnifique dans un pays qui le mérite bien.

Jamais je n'aurais accepté de vivre en Haïti en milieu urbain.






2 commentaires:

  1. Bonjour j'aimerais entrer en contact avec vous. patriciajean@live.ca

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  2. Bonjour

    A vous lire vous donnez envie malgré les 200km qui vous sépare de la ruralité .

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